Alors que le cabinet de conseil Ayming dispose de filiales en dehors de la zone euro, sa direction en charge de la trésorerie s’est tournée vers DeftHedge en 2021 dans le but de remédier aux écarts de conversion observés au moment de ses clôtures comptables. Mais les bénéfices qu’elle en retire depuis vont bien au-delà de cet objectif initial.

Le profil général du client

  • Cabinet de conseil en amélioration de la performance des entreprises
  • 145 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2021
  • 1 250 employés répartis dans une dizaine de pays à travers l’Europe et l’Amérique du Nord
  • Exposition croissante au dollar américain (USD), au dollar canadien (CAD), à la livre sterling (GBP) et au zloty (PLN)

 

Le constat de départ

Issu du rapprochement en 2015 entre Alma Consulting Group et Lowendalmasaï, deux leaders européens du conseil en amélioration de la performance des entreprises, le cabinet Ayming est aujourd’hui présent dans 13 pays, en Europe (France, Belgique, Allemagne, Italie, Espagne, Portugal, Irlande, Royaume-Uni, Pologne, République Tchèque et Slovaquie) et en Amérique du Nord (Canada et Etats-Unis).

« Jusqu’à il y a environ trois ans, l’entité française prêtait de l’argent aux filiales étrangères, qui généraient très peu de cash, témoigne Ludovic Charbonnier, Trésorier groupe d’Ayming. Depuis, la donne a cependant changé, le poids de ces dernières dans nos revenus globaux croissant de façon continue. » Corollaire de cette tendance, l’exposition au risque de change du cabinet spécialisé en business performance a mécaniquement augmenté. « Nous dégageons désormais environ 10 % de notre chiffre d’affaires en livres sterling, 5 % en dollars américains, 5 % en dollars canadiens et 3 % en zlotys », précise Ludovic Charbonnier. Or, lors de la clôture des comptes effectuée au 31 décembre de chaque exercice, cette internationalisation des revenus du groupe s’accompagnait d’un écueil de taille. « Au moment de convertir en euros les montants libellés dans ces devises, nous observions des écarts assez significatifs, se remémore Ludovic Charbonnier. C’est dans le but d’y remédier que nous avons commencé à nous intéresser à la solution proposée par DeftHedge. »

 

La mise en place de la solution DeftHedge

Parmi ses diverses fonctionnalités, DeftHedge permet de consolider les expositions de taux de change et/ou les expositions de matière première dans la devise de compte de ses utilisateurs, d’éditer un reporting de leurs positions financières, de valoriser leurs portefeuilles de couverture ou encore d’évaluer leurs gains ou pertes de change comptable… Application Saas dotée d’un haut niveau de sécurité*, DeftHedge peut être connectée directement, via une API, aux outils informatiques des entreprises, qu’il s’agisse de leur ERP comptable ou de leur logiciel de trésorerie/treasury management system (TMS).

Les premières discussions entre la direction trésorerie d’Ayming et les équipes de DeftHedge sont intervenues durant le premier semestre 2021. Elles ont rapidement débouché sur l’adoption de la solution, « dont l’intégration n’a duré que quelques semaines », précise Ludovic Charbonnier. Dès le départ, son utilisation s’est révélée tout aussi simple. « Nous n’avons qu’à nous connecter sur une plateforme, depuis laquelle nous accédons à notre portail dédié pour profiter des prestations fournies par DeftHedge. » Autre aspect positif mis en avant par le Trésorier groupe d’Ayming, « le suivi régulier de la part des équipes de DeftHedge pour apprendre à manier l’outil et profiter, au mieux, de ses fonctionnalités. »

 

Quel bilan ?

Après plus de deux ans d’utilisation de la solution DeftHedge, la direction en charge de la trésorerie d’Ayming a pu en mesurer les bénéfices, qui dépassent de loin l’objectif initialement recherché relatif à la résolution des écarts de conversion. « C’est un outil que nous utilisons désormais au quotidien pour optimiser le pilotage de notre exposition au risque de change, informe Ludovic Charbonnier. Concrètement, grâce au suivi des taux spot en temps réel, nous pouvons immédiatement savoir comment nous nous situons par rapport aux taux de référence retenus dans notre budget annuel (cours budgets) – gains ou pertes de change – et, par là même, identifier les meilleures fenêtres pour vendre nos devises étrangères contre des euros. » Pour ce faire, Ayming opérait auparavant « un peu à l’aveugle », en contactant la salle de marché de sa banque pour la prévenir d’une vente à venir. « Avec DeftHedge, je sais clairement, au moment de ce projet de vente, où j’en suis par rapport à notre cours cible. Je peux ainsi choisir, en connaissance de cause, le timing idéal pour tenter de me rapprocher du cours budget, voire de le surperformer », apprécie Ludovic Charbonnier.

Les atouts dans ce domaine ne s’arrêtent du reste pas là. « Avec l’outil, je reçois des alertes, paramétrables, qui m’avertissent lorsque la parité franchit soit à la baisse (stop-loss), soit à la hausse (take-profit), un seuil déterminé. Nous gagnons ainsi en réactivité pour réaliser nos opérations de couverture aux termes les plus favorables, ou moins défavorables, possible », explique Ludovic Charbonnier. De quoi offrir aux utilisateurs de DeftHedge un rapide retour sur investissement, y compris pour les PME et ETI dont l’exposition au risque de change peut apparaître limitée. « Entre le coût de la solution d’une part, et les gains de change qu’elle permet de cristalliser et/ou les pertes de change qu’elle contribue à éviter d’autre part, nos clients font mieux que rentabiliser leur abonnement », constate Olivier Lechevalier, directeur général-CEO de DeftHedge.

A cela s’ajoute, aux yeux d’Ayming, un dernier avantage. Lorsqu’une entreprise contacte une salle de marché, celle-ci lui propose un taux de conversion, qui inclut une commission dont le niveau ne lui est pas communiqué. « Ayant connaissance de la parité à l’instant-T au moment de joindre notre partenaire bancaire, je peux dorénavant facilement évaluer le coût qui nous est appliqué », apprécie Ludovic Charbonnier. Par ce biais, « DeftHedge permet à ses utilisateurs d’atténuer l’asymétrie d’informations qui existe entre les banques et ses clients, de renforcer la relation vis-à-vis de leur banque – dès lors qu’ils s’aperçoivent que les frais prélevés sont compétitifs –, ou encore de s’apercevoir rapidement d’éventuelles erreurs de saisies dans l’ordre de vente de devises », abonde Olivier Lechevalier.

* La solution DeftHedge est hébergée par Microsoft Azure

 

 

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